Le castor a disparu de Belgique au XIXe siècle, exploité pour sa viande et pour la sécrétion qu’il utilise pour marquer son territoire et imperméabiliser son pelage, le castoréum, utilisé en parfumerie. Plusieurs lâchers illégaux d’individus provenant d’Allemagne se sont succédé entre l’automne 1998 et le printemps 2000. Depuis lors, les jeunes animaux se sont naturellement dispersés en Wallonie. On peut estimer que la population actuelle en Wallonie se situe entre 600 et 1 000 castors répartis en 250 territoires recensés (source Natagora).
Il est connu pour ses talents d’architecte, remodelant le paysage par ses barrages et reconstituant de la sorte des zones humides bien vite colonisées par toute une série d’espèces tant végétales qu’animales.
A proximité du barrage, le castor construit une hutte à laquelle il accède via un tunnel sous-marin, le mettant ainsi à l’abri des prédateurs éventuels. Il y passe l’hiver, période pendant laquelle il mangera l’écorce des branches qu’il a pris le soin de stocker sous l’eau.
Hormis l’homme qui dans certaines situations n’accepte pas ses travaux de génie civile, il a très peu de prédateurs naturels… le renard pourrait être un des seuls à le surprendre.