Pour les avoir observés quelques fois dans les alpes, je ne pouvais imaginer passer en Suède sans passer voir les petits coqs de bruyère (tétras lyre).
Ces beaux oiseaux paradent au printemps sur des arènes que l’on appelle place de chant ou encore « lek ».
D’une année à l’autre et alors que le jour n’est pas encore levé les tétras lyres rejoignent les mêmes arènes. Celles-ci sont plates, avec une végétation basse et dans ce cas il s’agissait d’une tourbière avec de nombreuses flaques d’eau du fait que la neige venait à peine de fondre.
Les coqs vont dès lors se cantonner à un petit territoire bien délimité.
La fin de la nuit les verra, queue déployée en éventail, ailes pendantes, cou et caroncules (parties rouges sur la tête) gonflés, aller et venir, tourner, sauter sans cesser de roucouler ou chuinter.
Pendant ce temps les femelles attendent perchées sur les arbres environnants, puis lorsqu’elles décident de se poser… le chant des coqs surexcités redouble d’intensité.
Malgré qu’ils soient chacun sur leur petit territoire, certains tentent de s’approcher du centre de l’arène… c’est là généralement que le coq le plus âgé (ou le plus expérimenté) se trouve. Cela débouche alors sur des combats parfois violents entre les coqs.
Pirard Anne 17 juin 2018
Très beau reportage Christian! Merci pour le partage ! Anne